Maman, combien de fois dirons-nous ce mot tout au cours de notre vie
par Journal L'Attisée le 2018-05-01
Jeune maman de 29 ans, Marie-Pier Fortin habite Saint-Aubert depuis déjà plusieurs années.
Elle est native de St-Pamphile et y a fait ses études primaires et secondaires. Elle poursuit ses études au secteur professionnel L’Envolée de Montmagny, en secrétariat.
Elle débute sur le marché du travail chez Arpentage Côte-Sud, ensuite à l’hôpital de La Pocatière comme adjointe administrative. Depuis l’an dernier, elle a ouvert une garderie à la maison, désirant être près de ses enfants.
« Depuis toute jeune, je savais que je voulais avoir des enfants » me dit-elle.
1er bébé : Grossesse normale. Bébé Olivier voit le jour mais dû à une maladie génétique, celui-ci décède 35 heures plus tard.
Période difficile à traverser, questionnement…
2e grossesse : Loïk nait bien en forme.
3e grossesse : Le petit Zack nait et vit 8 jours ; grave déception.
Les médecins poursuivent la recherche et découvrent que les deux parents sont porteurs d’un gêne qui peut se transmettre ou non lors d'une grossesse.
Le couple se remet en question. C’est pénible cette épreuve. Marie-Pier dit : « L’amour a été plus fort et nous réalisons qu’ensemble nous pouvons affronter bien des épreuves. »
4e bébé : Grossesse compliquée, mais Raphaël nait et se développe très bien.
« Je voulais une grosse famille et voilà une… »
5e grossesse : Pour des raisons médicales, la grossesse a dû être interrompue à la 18e semaine. C’était une petite fille prénommée Léa-Rose.
Nouvelle épreuve.
Cette jeune femme dit : « Certains nous ont jugés, mais d’autres nous ont encouragés, soutenus. J’ai Maxime toujours là pour m’aider, me supporter » et celui-ci ajoute : « Ma blonde, c’est la plus belle, la plus fine. »
Marie-Pier se sent bien dans ce monde merveilleux des enfants. C’est exigeant, ça demande beaucoup d’organisation, mais très valorisant.
Marie-Pier trouve du temps pour se distraire : marcher, regarder un film, rencontrer des ami(es) et la famille. « J’aime cuisiner, mais j’apprécie me laisser gâter. »
Maintenant déclare-t-elle, « j’ai appris à vivre un jour à la fois. J’ai beaucoup de projets sans trop les planifier. Je fais confiance à la vie. Je crois en mes rêves. »
Par Gisèle Desrosiers