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Mille feuilles - Un brin d’humour
par Journal L'Attisée le 2019-10-02


Après les lectures sérieuses proposées le mois dernier (sur thème de guerre), je change de registre et vous suggère des livres plus légers, dont l’humour fin n’enlève rien à la qualité d’écriture. Les journées raccourcissent, l’automne s’installe, pas question de céder à la morosité.


Comment trouver la femme idéale ou Le théorème du homard* (2014) de Graeme Simsion. D’emblée, Don, le narrateur atteint du syndrome d’Asperger, nous entraîne dans sa quête d’une compagne : J’ai peut-être une solution au Problème Épouse. Il est doté d’une intelligence supérieure mais ses compétences en relations interpersonnelles sont pour le moins particulières, tout comme l’est sa gestion de la vie quotidienne. Ce qui fait que malgré ses 40 ans jamais il n’a su établir un lien avec une femme. « Aidé » par un ami et collègue de travail, supporté par la femme (psychologue) de celui-ci, il connaîtra un parcours jalonné de quiproquos, de situations parfois embarrassantes.


Ce roman a une suite : L’effet Rosie ou Le Théorème de la cigogne * (2015). Je ne l’ai pas encore lu mais vu le plaisir que m’a procuré le premier je m’y mettrai bientôt, c’est sûr.


Christian Vézina nous propose Pêche à la ligne (Pensées, proverbes, aphorismes)** (2018). De brefs énoncés teintés d’humour qui provoquent réflexion. On nous rabat les oreilles avec l’angoisse de l’auteur devant la page blanche. Et la page, elle? Il y en a des très cons, des auteurs! Les illustrations d’André-Philippe Côté assaisonnent le texte de leur touche bien particulière.


J’ai découvert Katarina Bivald, auteure suédoise, par son roman Le jour où Anita envoya tout balader **(2016). Anita a eu sa fille alors qu’elle était très jeune ; elle l’a élevée seule. Lorsque celle-ci, âgée de 19 ans, part étudier au loin, Anita est désemparée. Elle dont la vie a toujours gravité autour d’Emma se demande comment elle gérera l’abondance de cette denrée qui lui a toujours fait défaut : le temps. On ne peut pas avoir d’enfants, petits ou grands, sans avoir développé, presque inconsciemment, une aptitude au combat. Un conseil : ne lisez pas la quatrième de couverture, je trouve qu’elle en dit trop sur le déroulement de l’action ; j’aime bien être surprise au fil des pages.


* biblio Charles-E.-Harpe, collection locale

** biblio Charles-E-Harpe, collection Réseau


Bonne lecture, souriez!



Mots-Clefs

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