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La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli et l’Institut culturel Avataq présentent Anirniq, le nordet déboussolé
par Journal L'Attisée le 2016-06-01

Sous le thème Anirniq, le nordet déboussolé, le cœur de La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli débutera le 15 juillet au Musée de la mémoire vivante par une exposition autour d’un sculpteur inuit. et battra son plein dans le parc des Trois-Bérets du jeudi 21 au dimanche 24 juillet 2016.


Anirniq, c’est l’esprit et le souffle du Nord. Et déboussolé, dans le sens de perdre ses repères artistiques et culturels. Bref, en juillet prochain, le vent du nordet balayera Saint-Jean-Port-Joli à en rendre folles les boussoles?!


Sur invitation des commissaires Beatrice Deer de l’Institut culturel Avataq et Michel Saulnier du conseil d’administration de La Biennale, sept duos composés d’un artiste inuit du Nunavik et d’un artiste lié à Saint-Jean-Port-Joli co-créeront chacun une œuvre.


La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli en coproduction avec l’Institut culturel AVATAQ ouvrira le 15 juillet prochain avec l’exposition Sculptures présentant des pièces choisies de l’artiste inuit Lucassie Echalook et une installation de céramique et de chants de gorge inuits, œuvre de l’artiste Marie Côté.


Dès le 21 juillet, les duos d’artistes qui auront déjà entamé leur création dans l’intimité des ateliers disséminés dans différents lieux du village, se transporteront dans le parc de sculptures des Trois-Bérets situé sur la rive du fleuve. Les visiteurs seront invités à se procurer un macaron de bois pour avoir accès à toutes les activités du week-end : tables rondes, visites guidées, spectacles de musique par des artistes du Nunavik et du Québec, marches immersives et créatives, marché des artisans et bien plus, animeront le site et favoriseront la rencontre des deux cultures.


Les duos de co-création

Lucassie Echalook, doyen de La Biennale 2016, sera jumelé à Bernard Paquet, chaudronnier du laiton.


Mattiusi Iyaituk d’Ivujivik fait un travail de taille directe et d’assemblage très personnel, privilégiant l’imagination et la mixité de matériaux. Il sera jumelé à la forge avec l’artisan Étienne Guay, lui-même fils de forgeron


Denys Heppell, un artisan traditionnel avec plus de 50 ans de pratique sera jumelé à la jeune artiste Charleen Watt de Kuujjuaq très intéressée par la sculpture animalière aux formes simplifiées parfois ajourées.


Le duo de Julie Simoneau, sculpteure-textile, et d’Anna Ohaituk d’Inukjuak, une experte en vannerie inuite, couseuse reconnue et surtout professeure de culture traditionnelle, est un bel exemple en ce sens.


Il y a aussi Judith Dubord, artiste du verre et céramiste qui sera jumelée à Julie Grenier originaire de Kuujjuaq et particulièrement fascinée par le travail des perles de verre colorées et la confection de vêtements traditionnels inuits.


L’écosculpteur Alain Cadieux fait des cueillettes pour ses assemblages dans l’anse à proximité de son chalet-atelier de Saint-Jean-Port-Joli. Il sera jumelé à Mary Paningajak Alaku d’Ivujivik qui elle aussi recycle, en réinventant les arts graphiques inuits.


Enfin, Jean-Pierre Morin, sculpteur réputé pour ses œuvres d’art public, sera jumelé à Jusipi Kulula, un sculpteur de Quaqtaq passionné pour la sculpture de grand format.



Pour suivre le développement de la programmation :

biennaledesculpture.com

Page Facebook : https://www.facebook.com/BiennaleSculptureStJeanPortJoli/?fref=ts


Marie-Claude Gamache



Mots-Clefs

biennale  sculpture  
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