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Mais qui suis-je au juste?
par Journal L'Attisée le 2021-09-13

C’est un matin brumeux, un matin où elle se lève accompagnée de nuages. Ça n’a rien à voir avec les éléments du dehors! C’est un matin où la connexion se fait branlante, le cœur contient de la tristesse, de la fragilité, de l’impatience. C’est un matin de vie humaine où elle rencontre un aspect d’elle-même qui se promène esseulé, désolé, un peu désemparé. Mais qui suis-je au juste se demande t’elle?


Elle est cette partie humaine qui compose avec sa réalité. Le continuum d’être en ce corps qui perçoit, ressent, reçoit. Elle est encore une personne qui vibre à ce qu’elle voit, entend et qui continue d’avancer en conscience sur son chemin d’humain venu explorer sa densité, venu accomplir sa réalité. Elle est en ce moment, accueil de son brouillard qui a envie de pleurer sa fatigue, sa désolation, son découragement, la vie humaine est une expérience de vie et de mort qu’elle vit à chaque respiration.


Qui suis-je? Un être humain venu choisir, dans son incarnation, de reconnaître sa dimension parfaite, cachée dans les replis de l’oubli. Cet humain foule encore et encore le sol de l’expérience humaine. Mais cette fois, elle choisit de retrouver son engagement à elle-même, à son âme, à son essence qui a privilégié cet abri pour venir éclore dans toutes ses couleurs, dans tout son éclat de perfection. Il n’y a pas à choisir, il y a à accepter dans l’amour, la foi et imprégner toutes ses cellules de cette félicité, de cette simplicité, de cette facilité qui coulent en elles de tout éternité.


Son corps est porteur de ce miracle, c’est le souvenir qui en a été occulté. Mais tout est Présence à l’intérieur de ce corps.


Qui suis-je au juste? Une courageuse personne venue se fondre en ce corps, cette vie, cette expérience pour, en toute conscience et en toute confiance, retracée la voix de son Unité et se mettre à l’écoute de ce qu’elle lui souffle. Et c’est à chaque instant le moment de refaire ce choix. Retrouver son engagement à elle-même, c’est retrouver l’engagement de son âme face au programme de cette vie. Et ce matin est un matin de fragilité, mais elle reconnaît la puissance de ce qu’elle porte et elle choisit de s’abandonner au mouvement de sa source vivante, en portant avec amour, tendresse et bienveillance cette partie-là d’elle- même qui demande présence et guérison.


Marguerite-Andrée Dubé



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