Dany Laferrière, Pays sans chapeau (1996). 20 ans après avoir quitté Haïti, l’auteur y retourne pour la première fois. Il y retrouve avec bonheur sa mère, sa tante, Elles font une petite danse autour de moi en battant des mains et en chantant (…) quelques amis. C’est avec un regard différent qu’il se replonge dans la culture de son pays natal.

C’était bien (2003) de Jean d’Ormesson. Dans cet ouvrage, l’auteur fait un retour sur sa vie avec un regard positif, teinté d’un brin d’ironie et de mélancolie. Je me suis promené dans le monde, nez en l’air, mains dans les poches, en pleurant à chaudes larmes. Et en riant aux éclats. Un grand amour de la vie, un regard lucide qui sait s’émerveiller, porté par une plume magistrale.

Immortelle randonnée (2013) de Jean-Christophe Rufin. Dans ce récit sous-titré Compostelle malgré moi, l’auteur nous convie à le suivre sur les 800 kilomètres qu’il a parcourus à pied. Il nous confie autant ses états d’âme que ses déboires physiques avec franchise, autodérision et émerveillement. Sous sa plume colorée il nous présente de nombreux pèlerins croisés en route, le temps d’une étape ou d’un repas. Il décrit ce qui fait la nature profonde du Chemin. (…)
Il s’impose, il vous saisit, vous violente et vous façonne.

Du diesel dans les veines (2021) de Serge Bouchard et Mark Fortier. Il s’agit d’une adaptation de la thèse de doctorat de Bouchard qui en 1975 et 1976 a parcouru le Nord-Ouest québécois afin d’observer les camionneurs qui faisaient régulièrement la route de la Baie James à l’époque des grands chantiers. Il nous décrit, certes, les paysages mais surtout ces hommes qu’il a côtoyés, leur rapport à la route, à leurs camions qui sous sa plume deviennent des personnages. Aussi détestable qu’elle puisse être, la solitude est une compagne désirable dans les bras de laquelle le camionneur retourne toujours.

Marc Laurendeau, Du rire cynique au regard journalistique (2022). Un ouvrage intéressant sur le parcours d’un homme présent depuis fort longtemps dans notre paysage médiatique. Il nous y raconte ses études au collège Sainte-Marie Et c’est tout l’avantage de ce type de scolarité qui ne nous spécialise pas trop vite ; on peut aimer et découvrir plusieurs choses à la fois, puis en droit à l’université de Montréal. On revoit avec lui ses années au sein du groupe les Cyniques, puis, lors de la dissolution dudit groupe, son passage au journalisme. Il émaille le survol de sa carrière de portraits de personnalités qu’il a eu l’occasion de côtoyer et raconte avec verve ses nombreux voyages. (Bibliothèque Charles-E.-Harpe, collection locale). 

Bonne lecture!