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Plaisirs d’été
par Journal L'Attisée le 2024-08-24

PAR MARTINE BLOUIN

Un premier plaisir qui est bien ancré dans les mœurs des Québécois ? Vous avez bien deviné, il s’agit de la fameuse et attendue épluchette de blé d’Inde. Chaque année, au mois d’août, des milliers de Québécois se régalent d’épis de maïs et se rassemblent joyeusement pour célébrer cet événement estival. Mais d’où nous vient cet attachement à cette céréale et comment en sommes-nous venus à éplucher nos épis en groupe ?


Le maïs est l’une des céréales les plus consommées au monde. Si les Sud-Américains le font griller ou en font de la farine, plus rares sont les peuples qui le dégustent frais et en épis, comme le font les Québécois. On compte à travers la province quelque 472 producteurs de maïs dont la majorité écoule les récoltes dans leur région souvent dans des kiosques en bordure de route. Le maïs a traversé les époques et conservé sa place jusqu’à aujourd’hui dans la préparation du pâté chinois. On estime d’ailleurs qu’on préparait déjà ce plat dans les années 1930. Il y a de cela près d’un siècle. En effet, cette céréale a une longue histoire. On raconte que c’est l’explorateur Christophe Colomb qui, en découvrant du maïs cultivé aux Antilles, mais se croyant en Inde, baptisa cette céréale : blé d’Inde. Des siècles plus tard, ce terme est toujours utilisé au Québec, mais il est considéré comme désuet en Europe. De toute façon, l’important, c’est que cette tradition continue dans les familles et avec les amis. Joyeuse épluchette !

 
Un autre plaisir à ne pas oublier, c’est l’observation ou la chasse aux papillons. L’Amérique du Nord est un continent riche en biodiversité et parmi les merveilles qu’elle offre, nous remarquons ses papillons. Alors, partons à la découverte de ces papillons qui émerveillent et fascinent par leurs couleurs, leurs motifs et leurs comportements exceptionnels.
Le Monarque est sans doute le plus emblématique de l’Amérique du Nord. Sa migration annuelle couvrant des milliers de kilomètres est un phénomène naturel remarquable. Ses ailes orange vif bordées du noir parsemées de points blancs sont facilement reconnaissables. La principale source de nourriture du Monarque est l’asclépiade, une plante qui confère au papillon une toxicité qui le protège des prédateurs. Cette relation mutualiste est un exemple fascinant de l’évolution en action. Le Monarque est non seulement beau, mais aussi un symbole de persévérance et de résilience. Malgré les changements climatiques et la perte d’habitat, cette espèce suscite l’admiration et l’émerveillement à chaque génération. À tous, je souhaite un mois d’août plein de découvertes et de réjouissance !



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